Baguenaudage depuis Valence, repas chez l'habitante, sieste de même, reprise du chemin, Sans-Nom, sa cavale, allant de son trot paisible. Et le castel de Bellac finit tout de même par se dévoiler au détour d'un tournant, le marlou se souvient à cet instant d'une sombre histoire de bal costumé... Baste, il n'aura qu'a se prétendre déguisé en Marlowe's, après tout, il en a la mise et le maquillage.
Un soucis de réglé.
Reste celui de son invitation... Se demande bien qui a pu lui faire cette farce, enfin, tant que la cave est à la hauteur des murs couverts de chèvrefeuilles. Passe les grilles en sifflotant, rajuste son chapeau, défripe chemise et pourpoint, ce soir le rouge est de mise, saute guilleret à bas de sa monture, laquelle salut d'un hennissement Mistral, avant de le rejoindre au grand galop, au désespoir manifeste du gazon...
Rajuste sa rapière, puis, en trois pas, il grimpe les marches du perron, où une Wiatt tournicote à l'envie, semblant attendre quelqu'un, peut-être bien lui... Il retient de justesse sa paume partant à la rencontre du fessier de la troubadour, et transforme le geste en un tapotement respectueux sur l'épaule.
C'est donc cela qu'on nomme un château ?
Grand sourire, il est heureux de revoir Wiatt, une espèce de folie commune semblent les lier. Pour l'heur, il ne s'agit que d'un bal n'est ce pas, pour l'heur...